La journée avait été très longue, mais très fructueuse. Il avait réussis à mettre en place une idée dans l'esprit de l'une de ses patientes, cette idée qui lui disait que la mort était la seule solution à ce qu'elle vivait. Que jamais elle ne pourrait s'en sortir et qu'elle serait malheureuse à tout jamais. Il espérait que cette idée ferait son chemin rapidement, il était impatient de voir combien de temps il devrait attendre avant la mort de la jeune femme. Par chance pour lui, alors qu'il sortait de son bureau, il pu voir sa patiente entrer en collision avec un autre véhicule, la mort était finalement venue la chercher. La seule pensée pour lui fut de se dire à quel point elle était faible. Moins d'une heure après son rendez-vous, elle était déjà décédé. Tout ça lui fit naître un sourire sur le visage, qu'il masqua rapidement. Il resta devant la porte de son bureau, attendant de voir les secours arrivé, à regarder la scène de crime. Malgré qu'il se concentrait un maximum afin d'avoir un regard troublé, il ne pouvait pas aller à l'encontre de l'extase qu'il ressentait au plus profond de son être. Tuer les gens de cette façon était, sans doute, la meilleur des méthodes. Personne ne pouvait savoir que tout ça venait d'une idée, une idée qui ne lui appartenait pas, une idée qui avait été implanté dans son cerveau afin que cette tragédie arrive.
Le regard posté sur les ambulanciers, il espérait de tout coeur que la vie avait cessé en elle et lorsqu'il remarqua la couverture blanche qui avait été placé sur son visage, il comprit enfin. Il avait réussis, encore une fois, une femme était morte par sa faute et lui il allait s'en laver les mains, entrer chez lui, manger et simplement relaxer ou sortir et aller chasser la sorcière. De savoir qu'il venait de prendre une vie, une fois de plus, lui donnait une grande confiance en lui, un grand désire de vivre. Il avait d'ailleurs un petit cahier dans lequel était écrit les noms de chacune de ses victimes. À travers les siècles, il avait du changer de cahier, à plusieurs reprises, mais il les gardait tous bien caché. Parfois, il aimait bien en prendre un et feuilleter les pages. Il arrivait à se remémorer chacune des morts, même celle perpétré il y avait plus de 1000 ans.
Toujours sur place, les policiers s'approchèrent finalement de lui afin de lui poser quelques questions. Ils désiraient savoir s'il connaissait la victime et ce qu'elle était venu faire dans ses locaux. Aaron trouva la question quelque peu ridicule, puisqu'en gros derrière lui il était écrit, psychologue. La logique voulait qu'elle était l'une de ses patientes. Afin de jouer sur la manipulation, il mentionna, sur un ton complètement démuni et triste:
-Elle était ma patiente. Nous venons tout juste d'Avoir un rendez-vous et tout avait été pour le mieux. Il est vrai que quand elle est sorti, elle semblait troublé, mais jamais je n'aurais pensé qu'elle puisse poser un tel geste, sinon je ne l'aurais pas laisser partir.
C'est le regard vide et même un peu lunatique qu'il accepta de donner ses notes, sur leur rencontre, au policier. Bien sûr, tout avait été fait dans le but qu'il ne découvre rien et c'est donc de dire que ses notes étaient fausses. Le policier lui demanda de rester en place et se dirigea vers son supérieur, lui montrant les notes de Aaron, la dernière personne à avoir vu la jeune femme en vie.
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Dim 29 Nov 2015 - 21:01